samedi, août 25, 2007

Les foutus diagnostics

ON DIT qu'en tant que société d’Occidentaux, nous sommes très individualistes. Je puis le croire à entendre des gens de différents pays qui proviennent de milieux qui semblent plus collectifs.

Par contre, malgré le fait que Montréal soit une ville très cosmopolite à mon humble avis, je me demande si nous sommes ouverts pour autant ?

Je réfléchissais dernièrement en écoutant d’autres personnes. Il me semble que la société d’aujourd’hui se lance et lancent aux autres des diagnostics psychopathologiques de toute-sortes basés sur des connaissances acquises en suivant les paroles ou les écrits de différents pseudo-thérapeutes et Dieu sait qu’il y en a. Tout ceci est bien dommage parce qu'avec toutes ces schèmes de pensées basées sur des observations très larges plutôt que factuelles, des séries de préjugés naissent et la société développe des tendances à "étiquetter" les gens. Est-ce que c’est ça être ouvert ? Est-ce que c’est ça être à l’écoute de l’autre ?

Ces diagnostics peuvent être très blessants et marquants. À tous ceux et celles qui ont été blessés par de telles remarques, je vous dis que « No one can make you feel inferior without your consent » et que personne d’autres que vous ne peut dire qui vous êtes. Ne vous attardez pas aux différents livre de types psycho-pop s'ils n'ont pas été rédigés par de véritables spécialistes en la matière. Selon un professeur que j’ai eu il y a longtemps en psychopathologie a dit ceci en commençant une session de cours. Qu’au fur et à mesure que le cours avancerait, elle décrirait les différents types de pathologies existantes. Elle a ajouté qu'il était certain qu’on se ferait tous des diagnostics pour chaque maladie qu'elle décrirait. Si par exemple on se lave les mains souvent parce qu’on est quelque peu dédaigneux, on va peut-être croire parfois que nous avons des tendances « obsessives-compulsives ». Elle a ajouté à ceci que nous avons tous un peu de chacune de ces maladies et que nous avons tous un petit côté « freak ». SURPRISE ! ;-) Alors pourquoi pas apprendre à rire de notre petit côté "freak",

À ceux qui peuvent blesser, on le fait tous un jour et moi y compris, je dirais que toutes VOS vérités ne sont pas bonnes à dire et que parfois, le silence est d’or, votre écoute aussi. Il faut aussi savoir se regarder vraiment et se demander si notre diagnostic envers l’autre n’est pas qu’une simple projection de nous-même. J’ajouterais à cela de garder vos DIAGNOSTICS pour les vrais spécialistes.

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