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- "T u n'es pas moi et ne je suis pas toi. Un plus un ne fait pas un, mais trois, i.e. toi, moi et nous. Tu existes aussi en dehors de moi et j'existe en dehors de toi."
- "I have a life, i'm just making room for you in it" Sex in the city
PENSÉES QUI RÉFLÈTENT MA CONCEPTION DE L'AMOUR
"Je poursuis ma voie et tu poursuis la tienne
Et nos chemins de vie se sont croisés
Je ne suis pas en ce monde pour répondre à tes attentes
Et je peux m’engager à les écouter et à choisir d’y répondre dans la mesure de mes possibilités
Et tu n’es pas au monde pour répondre aux miennes
Et je te demande de les écouter et d’y répondre selon que cela te sera possible
Tu es toi et je suis moi…
Et cela ne changera pas
Et si, par chance, nous nous rencontrons,
Nous prendrons soin de cette rencontre pour la faire grandir "
Vivre l'intimité amoureuse est, semble-t-il, un rare privilège.Cette intimité, on la veut et on la redoute. Comment faire la différence entre ses limites personnelles d'un être en devenir et l'exigence du constant ajustement pour être avec l'autre? Comment être vulnérable et se protéger à la fois?Allons-nous choisir de souligner nos similitudes ou nos différences? Oui, nous "Rêvons" de cette relation privilégiée avec l'autre. Et pourtant la promesse, ou la menace, d'une intimité plus grande crée bien souvent sur nous une pression qui peut susciter un effet de panique. Nous sommes conditionnés socialement à nous protéger, nos amours nous ont laissé blessés. Ça fait peur. Ça fait mal. On a mal d'avoir peur. On a peur d'avoir mal. On voudrait...mais sans rien changer. Quand deux être fondamentalement distincts (et séparés) choisissent d'être ensemble ils font appel à la confiance, à l'abandon et à la détermination. «Choisir» l'intimité, c'est accepter d'être vulnérable et parfois, aussi, d'être désemparé.
Etre intime avec quelqu’un c’est partager un lien emotionnel etroit, caracterise par la reciprocite et la comprehension. Il y a l’envie de connaître les reves, les desirs et les preoccupations les plus intimes de l’autre et en meme temps le fait de s’autoriser a etre soi-meme connu. L’intimite conduit aux sentiments de chaleur et de securite qui rappellent la confiance et l’acceptation que nous avons eprouves enfants. L’intimite exige beaucoup de confiance.
La peur de l'abandon est un tueur de l'intimité. Les gens trop proteges, qui ont peur de l’intimite, declenchent souvent un processus ou ils deviennent des etrangers l’un pour l,autre et sont finalement rejetes. Nos blessures doivent etre gueries si nous voulons aimer encore.
"Nous pouvons affirmer que se montrer fragile et vulnérable et être attentif et sensible à la vulnérabilité de l'autre révèlent la capacité d'une personne à être intime avec une autre. De tels liens exigent une certaine maturité psychologique et affective en plus d'une autonomie personnelle. En effet, il semble que l'expérience de l'intimité suscite à la fois du désir et de la peur parce qu'elle renvoie à ce grand paradoxe : le besoin d'être proche de l'autre en même temps tout en connaissant la nécessité d'être soi-même sans être envahi par le monde de l'autre. L'intimité nécessite forcément l'établissement de ses propres limites. Être intime, c'est se livrer soi-même, mais c'est aussi écouter et recevoir les confidences de l'autre. L'intimité permet aux deux partenaires d'échanger leurs idées, leurs valeurs, de partager leurs joies, leurs succès, leurs appréhensions, leurs fragilités et leurs peurs. L'intimité véritable révèle le niveau de maturité et de profondeur d'un couple et développe une base solide entre les deux partenaires. Sans cette intimité qui se développe avec le temps, et de jour en jour, le sentiment d'amour risque de s'éteindre, tout comme le désir seul. L'intimité rapproche les êtres, les réchauffe, les apaise et prédispose à la sexualité et à l'abandon. C'est souvent par le biais de l'intimité que nous atteignons et rejoignons l'être aimé dans sa différence. Une fois cette différence acceptée, il est plus facile de faire reconnaître ses besoins et de combler ceux de l'autre. De cette façon, les différences entre conjoints n'ont plus à être des obstacles infranchissables, mais bien des points entre deux rives."Écrit par : Élise Bourque, M.A.Sexologue clinicienne et psychothérapeuteMembre de l'Association des sexologues
Critique d’un livre très psycho-pop s’intitulant « Ces femmes qui aiment trop » de Robin Norwood.
Je profite du sujet de l’amour pour faire la critique d’un livre écrit par Robin Norwood et qui s’intitule « Ces femmes qui aiment trop ». Ma critique est jumelée des commentaires qu’en fait Madame Michelle Larivey, psychologue, dans le site :
http://www.redpsy.com/infopsy/dependance.html.
L'auteure est psychothérapeute auprès de personnes alcooliques et toxicomanes. Elle s’est ensuite penchée sur le sujet de la dépendance affective. Il lui a donc été facile d’assimiler la forte attirance du "dépendant affectif" à une assuétude pathologique comme la dépendance à l'alcool ou à la drogue de l'alcoolique et du toxicomane.
Depuis la parution de son livre, un grand nombre de personnes se demandent si elles souffrent de "cette grave maladie" qu’est la "dépendance affective". Je puis dire que ce livre aide à comprendre pourquoi nous pouvons être attirés par un certain type de personnes et comment reconnaître une personne pouvant être néfaste dans notre vie. Cependant, tout comme Michelle Larivey, je déplore l'existence de ce diagnostic de "dépendance affective" que fait Norwood en tant qu'étiquette de comportement maladif.
Comme les lectrices reconnaissent dans sa description des dimensions importantes de ce qu'elles vivent, elles croient avoir trouvé un diagnostic en s'attribuant cette étiquette, pire encore, une « maladie » et elles demeurent seules à la maison avec ce terrible diagnostic en tête. En lisant ce livre, la lectrice qui n’a pas un sentiment d’identité et une estime de soi solide peut se demander si elle est normale.
Mais cette insécurité a un autre effet, encore plus grave: elle amène ces personnes à remettre en question leurs besoins affectifs. Tout ce qui concerne leur attachement, leur soif de relation, leur besoin d'aimer et d'être aimé leur apparaît comme pathologique. Il faut savoir que ce n'est pas le fait d'avoir besoin de l'autre qui est pathologique chez la personne dite "dépendante affective", d'avoir besoin d'affection, d'être reconnu comme ayant une valeur ou comme étant aimable par une autre personne.
Imaginons la situation suivante. En expédition dans le désert, nous arrivons au bout de nos réserves d'eau. Si nous n'avons pas de moyen de nous ravitailler à proximité, il est certain que nous deviendrons obnubilés par l'eau. Plus le manque se fera sentir, plus notre vie, nos pensées et tous nos efforts seront orientés vers un seul but: trouver une oasis. Peut-on qualifier notre groupe de "dépendants physiques"? Nous n'y penserons certainement pas, car il nous semble normal d'avoir besoin d'eau et de nous mobiliser pour en trouver. Il est sain, si on en manque dramatiquement, que sa recherche devienne la priorité de notre vie. L
Ce n
Tout ça est relativement normal pour tout adulte; il faut plus pour qu'on puisse parler de "dépendance au plan affectif". Michelle Larivey parle de la « dépendance au plan affectif » qu’elle définie comme le fait de ne pas écouter ses besoins et de ne pas voir à y répondre. Elle ajoute que ce qui est au coeur du problème, c'est cet évitement de nos besoins affectifs, c’est se "désâmer" pour obtenir l'affection d’une autre personne, c’est renier ce qu'elle ressent pour ne pas déranger l’autre. La personne qui trouve difficile de s'assumer avec ses différences est tentée de définir la relation amoureuse idéale comme une forme d'acceptation inconditionnelle et à oublier ses limites. Bien des gens s'inspirent de l'amour maternel pour affirmer qu'un contact amoureux nourrissant devrait être caractérisé avant tout par la générosité, le don de soi ou une indulgence sans limites.
C’est donc dire que démontrer sa vulnérabilité et nos besoins n’est qu’une forme d’expression de soi, d’estime de soi, c’est d’avoir le courage d’être soi-même. En attendant ainsi de recevoir de l'autre des marques de considération sans oser déclarer ouvertement qu'elle les recherche, elle perpétue sa faible estime d'elle-même, principalement lorsque la personne de qui on le demande n’est pas en mesure de l’offrir. Dans ce cas, il faut savoir lâcher prise et accepter cette situation.
C’est pourquoi je considère que ce livre ne devrait pas être lu sans le soutien thérapeutique d’un psychologue permettant de relativiser les choses. Vous pouvez consulter le site de l’Ordre des psychologues pour trouver celui le plus près de chez vous : www.ordrepsy.qc.ca
Vous pouvez aussi lire le texte de Michelle Larivey en cliquant sur le lien mentionné au début du texte. Ce texte souligne en quoi il est inexact et dangereux de traiter cette forme de recherche de l'amour comme une assuétude comparable à l’alcoolisme ou la toxicomanie.
N’oubliez pas que l’amour est un besoin, bien des savants l’ont dit. Il est aussi important de se rappeler qu’il est beau de constater qu’on est capable d’aimer. Ceux qui vous diront le contraire sont possiblement incapable d’aimer ou de recevoir l’amour des autres.
SITES INTERNET INTÉRESSANTS SUR LE SUJET
http://www.cocp.ulaval.ca/sgc/cache/offonce/pid/2802;jsessionid=0EA279B8449D67BEB5FE585AAC00ECCC#intra1
http://www.clg.qc.ca/for/reg/dep/700/actint/2003/amour/homme_vs_femme.htm
http://www.radio-canada.ca/radio/profondeur/hommes/emission4.shtml
http://pages.infinit.net/espoir3/liste_des_patterns.htm
http://www.reussir-en-amour.com/reussir_en_amour.htm
http://www.savoir-aimer.net/index.php
http://www.oserchanger.com/amour.php
http://www.psytami.net/
http://www.armand-colin.com/actualite_article.php?a=2
http://coeur.coeur.free.fr/choix3.php3