vendredi, septembre 09, 2011

Mononcle "GÉÉTANN" a des ptits problèmes.

C'est une des histoires les plus drôles que j'ai lue et j'ai voulu partager ça avec vous. La plupart ne trouvent pas aussi drôle que moi... Tant pis... ENJOY quand même.



C'est l'histoire d'un pauvre mononcle qui faisait une déclaration à la CSST... à sa manière. La voici.:



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Le travail du réclamant consistait à descendre du toit d'un édifice de deux étages un surplus de briques qui était resté sur le toit.

QUESTION: Monsieur, auriez-vous l'amabilité de raconter les faits de l'accident ? Votre réponse est enregistrée.

RÉPONSE: J'pensais sauver du temps. J'ai fixé un madrier avec une poulie en haut de la batisse et j'ai passé une corde dans la poulie avec les deux bouttes qui descendent jusqu'à terre. J'ai attaché un baril vide au boutte de la corde, pis j'le monte en haut de la batisse. Ensuite j'attache l'aute boutte de la corde à un arbre. Là, j'monte sul toit, pis j'remplis le baril de briques. Ensuite, je r'tourne en bas pis j'viens pour détacher la corde pour faire descendre le crisse de baril, mais le tabarnac de baril est benque trop pesant pour moé et avant que je réalise quoi que ce soit, hostie, le baril me monte en l'air yenque d'une chotte. Là, chu trop haut pour lâcher la corde, j'ava pas le choix, j'ai tenu la corde en hostie. A moitié chemin, j'rencontre le crisse de baril qui descendait; j'en ai recu un calvaire de coup sur l'épaule; tabarnac que ca m'a fait mal... Mais cé pas toute; moé je continue à monter; Rendu en haut, j'me pette la tête sul câlisse de madrier, pis j'me prends les doigts dans l'hostie de poulie... J'pensa parde connaissance. Quand l'baril touche à terre, le fond pette pis l'baril se vide. Asteur, ciboire, chu plus pesant que l'baril; ca fa qu'hostie là j'descends en tabarnac; pis à moitié chemin en descendant, j'rencontre encore le crisse de tabarnac de baril qui, lui, montait. Y m'a pas manqué l'calisse, y m'a pogné drettes'une jambe; chu v'nu blême. Rendu en bas, j'mécrase sul calisse de tas de briques... J'pensa mourir là. Rendu là, j'me rappelle pu grand chose; chu tout étourdi, ça fa que j'lâche la crisse de corde, pis l'baril se met à r'descendre, pis me calisse un coup s'a tête; pis j'me r'trouve à l'hopîtal. C'est pour cà que j'demande un congé de maladie.

Service techniques des immeubles. 22 Octobre 1975



samedi, janvier 01, 2011

Cuba


16 décembre 2010 - JOUR 1 - température à 21.

Je suis dans le Sud. Je n'en reviens toujours pas qu'il m'ait pris le goût d'y aller.
Des clichés se confirment à ce que je constate dès mon arrivée. C'est un peu kétaine. Arrivée à l'aéroport de Holguin, des Cubaines en mini-jubes nous accueillent. Elles portent des bas de nylon en dentelle noire avec des beaux ptits motifs de fleurs. Beaucoup d'entres-elles portent des élastiques en gros chou (tissus), mais une en particulier en porte un en nylon vert lime qui tient sa queue de cheval. Le fichu est tellement gros qu'il couvre presque toute sa tête. Vous savez ces fichus que les danseurs de salsa professionnels portent... en nylon... c'est ça. Elles maquillent leurs lèvres avec crayon foncé sur le contour et rouge à lèvre pâle (BONJOUR LES ANNÉES 90). Jean Airoldi ferait bien une crise cardiaque en voyant ça.
Je suis allée aux salles de bain et un homme avait placé des fleurs, des roses tout autour des miroirs. C'était beau... C'était bien de voir les gens là-bas (les Cubains) tenter de mettre de la beauté dans le quotidien des touristes, nous donner l'impression qu'on est au paradis. Ça fait du bien de romantiser un peu la vie comme ils le font. Pourtant, un touriste a trouvé le moyen de dire que c'était "creepy".


Je voyage avec Tour Mont-Royal. C'est bien organisé. Ils nous ont accueillis à l'aéroport avec des pancartes nous indiquant l'autobus à prendre. L'autobus est très propre et nous avons l'air climatisée.

Par la suite, départ de l'aéroport vers Guardalavaca en autobus. Je suis contente d'avoir 1 heure de route à faire pour voir vraiment comment les gens vivent. On se croirait dans les années 40-50. Les familles se promènent avec des charettes et des chevaux. Les animaux sont partout. Des petites chèvres, petits cochons et des chevaux sont accrochés sur les côtés de la route. Les maisons sont assez piètres, j'ose même pas imaginer les prisons. Bref! les gens sont pauvres, mais ça ne veut pas dire qu'ils sont malheureux pour autant. C'est un dépaysement.

J'arrive au Brisas Guardalava. Vous voulez voir des photos? je n'en ai pas pris car les souvenirs demeurent dans ma tête, mais voici un lien vous donnant une idée de l'endroit: http://www.tripadvisor.fr/Hotel_Review-g910832-d1211673-Reviews-Brisas_Guardalavaca_Hotel-Guardalavaca_Cuba.html. Vous allez aussi y retrouver d'autres commentaires.

J'avais réservé une chambre d'hôtel et on m'offre une chambre dans une des villas sans frais supplémentaires. Goood! Sauf que les lézards rodent davantage autour de celles-ci. Heureusement qu'ils ne grimpent pas les murs.

Je comprends maintenant, mais peut-être à un très faible niveau, ce que mon amie Julie me disait. Moi qui aspirait aller en Inde, elle me disait que ce serait un trop gros choc à son avis pour moi.


J'apprends des mots: gracias, Familia, por favor, Hola, buenos dias (bon matin) ...

J'arrive en espérant rencontrer des gens pendant mon séjour.

17 décembre - 2e jour

Je rencontre 3 personnes: Kathy et Jonathan de Caraquet et Lindsay de l'Angleterre. Nous avons pas mal picolé. Nous sommes allés faire du catamaran et j'ai A-D-O-R-É. Je suis passée d'un moral un peu down à un moral pas mal up. Le soir, nous avons dansé sur d'la musique kétaine.

18 décembre - 3e jour

Il fait SUPER beau. Je vois un gars avec un speedo avec une belle maille "drette"vis-à-vis sa craque de fesse. lollll

19 décembre - 4e jour
Je remarque que je n'aime pas les roulements de "rrrrrrr".

La bouffe ne va pas en s'améliorant. Dégueuse même dans les restaurants du "resort". Une amie me dit que c'est parce qu'ils fonctionnent pas "embargo", que lorsqu'ils ne reçoivent pas de bouffe de l'extérieur, tuff luck... le restaurant de fruits mer présentait 4 petites maudites crevettes qui goûtaient l'eau.

Activités qui sont offertes sur le "resort": Cours d'espagnol, de l'aérobie, des match de beach volley, de l'initiation au tennis, des jeux de société, massage, tressage de cheveux (of course), soins esthétique, vélo, mobilette, tu peux louer un jeep, tu peux aller dans un village et apprendre à faire des cigares, etc. il y a moyen de ne pas s'ennuyer, mais je me suis tout de même ennuyé. 7 jours, c'était long.

20 décembre - 5e jour


Je suis allée me promener et j'ai vu des "resorts" dont le Playa Pasquero tel que recommandé par mon amie "la Frouche". Hoooooooot! on dit que c'est un 5*. Il y avait un endroit à la playa Esmeralda qui était génial.

22 décembre -6e jour


Je suis UN PEU malade. La bouffe n'est pas bonne, je le répète.


23 décembre-7e jour


Au total de mon séjour, 7 lézards de dépistés.


Au retour, on m'a demandé à l'aéroport si je préférais un siège avec un hublot. Pourtant, Tour Mont-Royal demandait de payer 30$ pour faire le choix de mon siège. Ça semblait donc pas nécessaire de le payer.

J'ai vu 2 CANADIENS (ils voulaient qu'on le sache) qui portaient un t-shirt rouge indiquant "Canada". MYYYY GOOOD! ils avaient peur qu'on les perde ou quoi? ;-)

Quand je suis partie, j'ai reçu des fleurs de 2 Cubains. Oui, vous allez dire que ce sont des Don Juan, qu'ils ne sont pas fidèles. Peut-être, rien ne le prouve. Je trouve tout de même que ça fait du bien.

Commentaires généraux:

  • Cubana Airlines: J'ai pas aimé DU TOUT. Le personnel était peu courtois et que dire de la bouffe. MAAAUUUUUVAAAAIIIIIIS! Que diriez-vous d'un bon sandwich avec du pain sec?!? que vous dégustez dans un magnifique siège étroit et servi par des gens qui ne comprennent même pas quand tu demandes du vin?... ordinaire hein? film proposé? le même pour l'allée et le retour. Un film français trèèèès plate, choix pas adapté du tout à la clientèle de l'avion (qui sont beaucoup des anglophones). Sauf que nous avons eu un petit bonus au retour, le film grichait tout le temps. C'est LOOOWWW BUDGET disons, c'est d'la merde. Amenez votre propre bouffe dans l'avion si vous les choisissez.
  • Cuba m'apparaissait comme le paradis du gros québécois ou américains. La bière affluait le matin comme le soir, les toasts bedonnanes et grillées en habitants aussi et une belle musique de "tabarnak" par-ci, par là.

  • On m'a dit que lorsqu'on prend un hôtel à Cuba, on doit enlever une étoile par rapport à ce qu'ils disent.
  • On m'a dit que les plages à Varadero étaient beaucoup plus belles que celles à Holguin où je suis allée.
  • L'échange d'argent: se fait à l'aéroport (PET ou à Cuba)
  • Est-ce que j'ai aimé mon voyage? oui, mais je n'ai pas "la piqûre" que tout le monde promet lors d'une visite dans le Sud. Personnellement, 3 ou 4 jours pour me reposer à la plage m'auraient suffit. Par la suite, j'ai besoin de bouger. C'est ce que j'ai réalisé dans mes voyages cette année.

Bon! il faut que je me sauve, j'ai d'la visite, 2011 s'en vient!

10-9-8-7-6-5-4-3-2-1-BOOONNNNNE ANNNÉÉÉÉÉÉÉEE.